Kathy Kelso - Chef maquilleuse

Publié le 18 juillet 2022

Quelle est ta fonction ? Comment décrirais-tu ton travail ?

Je suis chef du département maquillage. J’organise, supervise et travaille au bon fonctionnement du département.


Quel aspect de ton travail aimes-tu le plus ?

J’aime énormément travailler et échanger avec mes autres collègues. Le travail d’équipe entre les départements, notamment l’éclairage, la postproduction et la caméra, est essentiel. Le maquilleur doit travailler main dans la main avec ceux qui manipulent l’image et la lumière pour obtenir le look désiré. C’est cette collaboration qui rend possible le bon déroulement du tournage.


Quel est, selon toi, le plus beau projet sur lequel tu as travaillé ?

Il y en a plusieurs pour des raisons différentes. J’ai particulièrement aimé mes 5 saisons sur The Bold Type pour la liberté de création des looks. Les rencontres que j'ai pu faire sur Three Pines, et en ce moment, Scream 6. C'est l'un des plateaux les plus agréables sur lequel j’ai travaillé. 

«Nul doute que le maquillage de cinéma va continuer à évoluer avec l'arrivée des nouvelles technologies.»
Kathy Kelso

As-tu une anecdote insolite liée à ton travail à partager ?

Plusieurs, mais malheureusement, je ne peux pas partager la plupart d’entre elles ! Disons que je reçois parfois des demandes « intéressantes ». Un réalisateur m’a déjà demandé si je pouvais rendre des lapins en peluche plus vivants. 


Quel avenir imagines-tu pour la profession ?

Nul doute que le maquillage de cinéma va continuer à évoluer avec l'arrivée des nouvelles technologies. L’innovation technologique en audiovisuel est en constante évolution depuis des années. Alors que les caméras deviennent de plus en plus performantes, des nouveaux produits cosmétiques sont régulièrement mis au point pour répondre à cette évolution et s'adapter à la qualité d'image haute définition. 

 

Selon toi, quelle est la force de l’industrie audiovisuelle au Québec ?

Les techniciens d'ici sont créatifs et efficaces !  On travaille souvent avec des ressources limitées sur les plateaux de tournage à petit budget, mais on se débrouille avec ce qu'on a et on le fait bien. Ce manque nous pousse à affiner nos compétences, à prendre des initiatives et à développer notre plein potentiel créatif.